Yanns : “Tout le monde peut s’identifier à travers ma musique” (Interview)

Jeune artiste de 24 ans, Yanns fait partie de la génération Tik Tok. Celle qui connait sur le bout des doigts tous les filons des réseaux sociaux, et sait comment en tirer parti avec brio. Après s’être révélé sur Tik Tok, le chanteur s’est fait connaître avec deux titres : “Bébé” et “Mon chouchou” extraits de son premier album “Bambino” disponible depuis le 26 février dernier.

Le chanteur s’apprête d’ailleurs à sortir un deuxième album ou figureront les chansons “Elvira” et “En détresse”. Concert mag a rencontré Yanns à l’agence Rise Up dans le 15e arrondissement de Paris.

Concert mag : Qu’est ce que ça te fait de passer de jeune artiste sur “Tik Tok” à jeune artiste confirmé ?

Yanns : C’est l’accomplissement d’un travail. Ça ne s’est pas fait tout seul. J’ai fait un son « Bébé », qui a pété. Je me suis que c’était maintenant que j’allais me lancer et pas demain. J’ai donc fait le projet et une fois qu’il est sorti, j’étais soulagé. Je me suis quand-même demandé si les gens allaient aimer.

Combien de temps il a fallu pour faire cet album ?

Ça a été vite, parce que quand j’ai sorti « Bébé », j’avais déjà fait la moitié de l’album. Il nous a fallu deux mois pour remixer, masteriser les titres. Le plus long c’était la promotion à gérer.

On remarque à travers tes chansons que tu t’adresses beaucoup aux filles. C’est qui la femme idéale pour toi ?

Kylie Jenner ! (Éclat de rire). La plupart des gens pensent que je touche plus les filles que les mecs mais mes statistiques montrent que j’ai plus d’hommes qui m’écoutent que de femmes.

Après, je pense que les filles sont touchées par mes chansons parce qu’elles aiment bien les musiques où elles peuvent se sentir dedans. Les mecs vont moins le dire mais vont plus le penser. Mais mon univers musical touche vraiment tout le monde. Tout le monde peut s’identifier à travers ma musique.

Est-ce que tu te définis comme un sentimental ?

Pas du tout ! Je suis capable de faire une musique très très love où je vais parler comme si je croyais en l’amour, et une musique où je dénigre ça. Mes chansons parlent toujours de couple, que ce soit du bon côté ou du mauvais côté.

Cet album a-t-il changé ta vie ?

Changé ma vie ? Non parce que je reste toujours le même avec mes délires. Après, je pense que cet album m’a donné une crédibilité. Je suis passé d’un artiste buzz à un artiste pré-confirmé.

Tu es né d’une mère espagnole et d’un père portugais. Sont-ils fier du chemin artistique que tu empruntes ?

Ma mère est fière, mais elle garde des réserves. Mon père est fier aussi. Il me le fait comprendre tous les jours. Je pense que c’est mon premier fan. Il voit des choses que moi-même je ne vois pas dans ma musique.

Qu’en pensent-ils de l’album ?

Mon père kiffe l’album. Des fois, il me secoue un peu quand je fais des sons proches du rap. Il me dit : « Yanns, t’es un beau gosse. Tu plais aux filles. Fais-nous des sons d’amour. »

“Dns dix ans, j’espère avoir sorti même quinze albums”

Yanns

Tu espères faire encore de la musique dans dix ans, comme Johnny Hallyday d’où le titre de ta chanson ?

Je suis quelqu’un de très productif. Mon but c’est de faire le même délire que Jul. Moi, je vis pour la musique. Je suis même capable d’appeler mon manager à 18h pour lui dire que je veux faire un son. Dans dix ans, j’espère avoir sorti même quinze albums.

On imagine que, grâce à cet album, le nombre d’abonnés sur Instagram a doublé pour toi…

Je gère uniquement ma promo sur Tik Tok. J’en suis même à 700 000 abonnés. Sur Instagram, ce sont surtout les gens de Tik Tok qui viennent s’abonner mais je ne suis pas très très fort sur Instagram. Mais c’est vrai que je pourrais avoir beaucoup plus de vues sur Instagram.

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