Auteur, compositeur et interprète, Wyll offre à son public, des chansons percutantes et humanistes. Il s’inspire de la confiance en soi, du mieux vivre et du vivre plus fort. Son leitmotiv : croire en ses rêves.
Le chanteur a sorti en mars dernier son deuxième EP Le cœur qui bat chez Baboo Music. Ce projet succède à l’EP La reine et son roi paru en 2018. Wyll a accepté avec plaisir de se confier au sujet de son dernier EP.
Concert Mag : Avant d’évoquer ton dernier EP Le cœur qui bat, j’aimerais revenir sur ton passage dans La France à un incroyable talent sur M6. Quel souvenir gardes-tu de cette expérience ?
C’est une expérience riche en rencontres, en émotions… C’est une expérience qui fait grandir. On veut tous porter un message : celui de croire en ses rêves, que l’on est 0 ou 99 ans, même plus.
Le jury a-t-il été bienveillant ?
Oui ! De toute façon, ça s’est vu à la télé. Comment ne pas être bienveillant ? On est obligé.
Tu as sorti le 31 mars dernier ton dernier EP Le cœur qui bat. Quels sont les thèmes que tu voulais mettre en lumière à travers ces six titres ?
Il y a plusieurs sujets. Je parle de jouet, d’un enfant qui ne veut pas choisir entre papa et maman, de divorce, de rêves… C’est l’idée du titre “Le cœur qui bat”. Si tu as envie, bats-toi. Moi je dis toujours que les belles paroles perdent face aux actes mais certains actes méritent de belles paroles. Il faut agir dans la vie. Dans le morceau “Trace ta route”, je dis qu’il faut croire en ses rêves. “Attendre” est une chanson très spontanée. La version acoustique n’était pas du tout prévue dans l’EP. C’est le directeur artistique qui m’a dit : ‘Va dans le studio et chante en acoustique’. Ça s’est fait en one shot. “Comme une horloge” est le titre qui plaît le plus au public.
Tu t’es inspiré de ton propre vécu ou un peu celui des autres ?
C’est un tout. L’inspiration c’est quelque chose qui se travaille tous les jours. Elle ne vient pas que de notre bulle, elle vient aussi des autres. Si t’écoutes les autres, si tu regardes les autres, tu es forcément inspiré. Après j’ai un passé où j’ai eu quelques blessures. J’ai souffert autant que d’autres. Ma porte de sortie, c’est le fait d’avoir su transposer ça en écriture.
Comment ce projet a-t-il été reçu ?
D’abord, cet EP, je l’ai sorti en CD physique. Ce qui peut paraître étonnant au vu de l’époque actuelle. Mais ce qui est bien, c’est que les grands-parents achètent et aussi les enfants. Le CD se vend très très bien. Même après mes concerts, les gens font la queue, ils veulent des dédicaces. Ma mamie n’utilise pas Spotify, elle a un lecteur CD. C’est aussi pour elle que j’ai fait ce disque. Le public a beaucoup apprécié le morceau “Comme une horloge”. Ils connaissent le refrain par cœur. C’est touchant.
Quels sont selon toi les autres titres qui t’ont valu le plus de commentaires ?
Je dirais “Trace ta route” parce que c’est un morceau très positif. J’ai eu beaucoup de retours sur “Le jouet” aussi. Les jeunes ados aiment surtout “Le coeur qui bat” de par la patte un peu hip-hop
Quels sont les artistes avec qui tu aimerais collaborer ?
Il y en a plein. Celui qui m’influence beaucoup, c’est Stromae. J’aime ce qu’il dégage. Je suis aussi très fan d’IAM. Je rêve de faire un featuring avec Akhenaton. J’aime bien aussi Bigflo et Oli. Je trouve qu’ils amènent quelque chose de solaire. J’aime beaucoup aussi Vianney. Mais faire un duo avec IAM serait le rêve absolu ! J’ai eu la chance de les rencontrer après un concert. Moi, je ne suis pas un fan de la star, je suis un fan de la personne. Pour moi une star, ça ne veut rien dire.
Tu as donné le 23 septembre dernier ton premier concert à Paris au Cabaret Populaire. Qu’as-tu ressenti à l’idée de chanter les chansons de ton dernier EP devant le public parisien ?
J’avais beaucoup de stress parce que j’ai quitté mon petit nid breton pour venir à Paris. C’était purement acoustique. C’était très émouvant pour moi parce que c’était ma première date à Paris. J’ai fait de belles rencontres. Ça a été un petit séjour à Paris que je n’oublierai jamais. C’était beau. J’ai vu des gens qui étaient émus durant le concert. Certaines personnes ont lâché quelques larmes mais elles ont quand-même beaucoup souri ! J’étais bien avec eux. En tout cas, je vais revenir avec grand plaisir à Paris.
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