Veni Vola Veni est le fruit de la collaboration entre le pianiste argentin Gustavo Beytelmann et le duo canadien Stick and Bow composé par la marimbiste Krystina Marcoux et le violoncelliste Juan Sébastian Delgado. Pour cet album, ils se sont plongés dans le répertoire méconnu d’Astor Piazzolla, compositeur argentin mort en 1992. Concert Mag les a rencontrés lors de leur court passage à Paris dans le 15e arrondissement.
Concert Mag : Comment vous êtes-vous rencontrés les uns et les autres ?
Juan Sébastian : Je vais la faire courte ! (rires). Je suis argentin comme Gustavo. Lorsque j’étais étudiant à Montréal, je faisais de la recherche. Quand j’ai fait ma recherche, je suis tombé sur des albums de Gustavo. On s’est ensuite rencontré lui et moi dans un café sur Paris. On a ensuite gardé contact. On s’est lié d’amitié, de partage. En plus, j’aime beaucoup la musique contemporaine. A la fin de mes études à Montréal, j’ai formé le duo Stick and Bow avec Krystina.
Pourquoi ce désir de revisiter le répertoire d’Astor Piazzolla (décédé en 1992) ? Qu’est-ce qu’il incarne ce compositeur pour vous ?
Gustavo : J’ai moi-même bien connu Astor Piazzolla. Sa musique est très expressive, elle fait pleurer. D’ailleurs, lui-même se demandait pourquoi sa musique faisait pleurer. C’est la nature même de sa musique où chacun peut se reconnaître et s’identifier.
Juan Sébastian : C’est un peu difficile de parler de Piazzolla car il y a tellement de choses à dire qu’on pourrait y passer la journée. Je pense que c’était l’un des plus talentueux de sa génération. Il savait tout faire. Il est allé vraiment loin. Sa musique est jouée partout dans le monde.
Krystina : Je peux même dire qu’en réécoutant l’album, j’ai pleuré du début à la fin.
Vous étiez au Bal Blomet le 20 avril dernier. Avez-vous d’autres dates de concert prévues ?
Krystina : On a prévu de jouer à Montréal au mois de juin. D’autres dates vont arriver ensuite.
Image en une : Facebook Stick&Bow.