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En ce 7 avril 2017, c’est un mélange de sentiments à l’approche du concert du groupe Fréro Delavega. En effet, depuis l’annonce de leur séparation, le public sait que c’est leur dernier concert à Paris, c’est donc une envie de faire la fête, mais aussi un mélange de tristesse qui plane sur le public.
C’est tout d’abord Laurent Lamarca qui vient sur scène. Je dois le dire, je ne connaissais pas du tout, et c’est une superbe découverte. Ce chanteur est plein d’humour, et très dynamique, de plus ses chansons sont bien écrite et pleines d’espoir, à l’image de “Vol des cygnes” ou encore “Tombe la pluie”. Je vous invite grandement à aller découvrir cette artiste qui avant de chanter seul, à collaborer avec beaucoup de monde (Camelia Jordana, Joyce Jonathan, etc).
C’est donc ensuite à Jérémy Fréro et Florian Delavéga de venir donner leur ultime concert parisien. J’ai déjà eu l’occasion de voir à plusieurs reprises ce duo, de la cigale à l’Olympia et à l’annonce de leur concert à l’AccorHotel Arêna, je me demandais ce que cela pouvait donner dans une si grande enceinte. Et bien franchement, c’est du grand spectacle auquel a assisté environ 10 000 personnes.
Dès le début du concert Jéremy et Florian se laissent porter par le public, car l’ambiance dans la fosse était là dès les premières minutes, il faudra un peu attendre pour que l’ambiance monte à son tour dans les gradins. Coté spectacle, nous avons le droit aux ballons, aux confettis, à la ballade en bateau du duo porté par le public.
Pour la setlist, les principales chansons de leur deux albums y passent, avec “Sweet Darling”, “le Coeur éléphant”, “Le chant des sirènes”, etc… Nous avons aussi le droit à la chanson “Caroline” chanté en plein coeur de la salle, après avoir fait s’asseoir les gens par terre. C’est un symbole fort d’avoir chanter la chanson qui leur à servi de tremplin dans l’émission The Voice.
Le concert va durer jusqu’à 23h30, on avait l’impression que le duo ne voulait plus quitter la salle, ils leur restent 2 concerts en juin, dont leurs tout dernier dans leur région d’origine, à Bordeaux.
La fête est donc fini, et si on respecte leur choix, on espère tous au fond du coeur, qu’un jour on aura encore la chance de les voir sur scène, car outre les tubes qu’ils ont fait à la pelle, et dans un temps très court, on perd un vrai bon duo, qui parait si proche de leur public, il y aura un avant Fréro Delavega et un après, mais il restera un grand vide après leur séparation. Nous leur souhaitons une bonne continuation dans leur choix de vie.