Auteure, compositrice, interprète et DJ originaire de Normandie, PAM a sorti en novembre dernier son premier EP intitulé Enfant terrible. PAM sera en concert au Café de Paris le 30 janvier ainsi qu’aux Trois Baudets le 15 mars prochain. Avant ces deux shows, la chanteuse s’est confiée à Concert Mag.
Concert Mag : Comment est née ta passion pour la musique ?
PAM : Mon père était clarinettiste. C’est avec lui que j’ai abordé la musique pour la première fois. Mes parents écoutaient des styles de musique très différents. Ma mère écoutait de la variété française, mon beau-père écoutait beaucoup de jazz, et mon père écoutait de la musique classique. Mis à part mon père, j’avais très peu de musiciens dans ma famille. Très vite, je me suis rêvée chanteuse à partir de mes 10, 11 ans.
Qui étaient les artistes que tu admirais ?
Petite, j’étais très fan de Jean-Jacques Goldman. J’aimais aussi énormément Jamiroquai. Ce sont deux artistes qui m’ont marqué. Puis vers l’âge de 10, 11 ans, je me suis intéressée à la musique pop et aux chanteuses françaises comme Lorie et internationales comme Britney Spears, Jojo, Gwen Stefani, les Black Eyes Peas…
Pourquoi as-tu décidé de t’appeler “PAM” ?
Je cherchais un nom qui puisse avoir une histoire. J’ai voulu faire un amalgame avec mon prénom [Astrid]. Mais comme il n’y a que deux voyelles, ce n’était pas terrible. Du coup, je suis allée chercher du côté de mes deuxième et troisième prénoms. J’ai pris toutes les initiales, je les ai mélangées et ça a donné PAM.
Tu as sorti en novembre dernier ton premier EP intitulé Enfant terrible. Est-ce que c’est comme ça que tu te définirais ?
Oui, complètement (Rires). J’ai choisi d’appeler mon EP “Enfant terrible” pour deux raisons : d’abord parce que le mot “enfant” rappelle l’innocence et le côté un peu docile où on obéit à ses parents. Ca correspond à mon moi d’avant quand je n’ai pas osé me lancer dans la musique. J’étais dans un circuit qui n’était pas le mien parce que je faisais attention au regard des autres, j’avais l’impression que mes parents avaient des attentes etc. Et le côté “terrible” est surtout lié à l’insolence, au fait d’oser dire non et de s’affirmer. Je me souviens que, petite, j’étais une enfant assez sage. J’étais souvent première de la classe mais j’avais aussi des excès de colère de temps en temps. Du coup, ce titre représente bien la personne que j’étais avant et celle que je suis aujourd’hui. Cet EP représente aussi Astrid, la personne que je suis dans la vie avec mes proches et mes amis et PAM avec son côté terrible.
Cet EP, c’est un rêve d’enfant pour toi ?
Tellement ! En 2024, j’ai réalisé tellement de rêves d’enfant. Quand j’avais 11 ans, je rêvais d’être chanteuse, de faire des concerts, de faire des clips… C’était vraiment un rêve d’enfant.
Quels sont les sujets que tu voulais explorer à travers ces cinq chansons ?
J’ai voulu aborder des sujets assez variés qui me touchent personnellement. La chanson “L’orage” parle du fait que, lorsqu’on a des rêves ou des envies, on a beaucoup de mal à se mettre en action. Moi-même, j’ai mis énormément de temps à trouver le courage pour me lancer dans la musique. Les rêves peuvent être très ambitieux. On a envie par exemple de faire le tour du monde, de devenir chanteur, de démissionner, de se reconvertir, de créer des projets qui sont super fous. Mais parfois, c’est difficile de s’y mettre parce qu’on est limité par le regard des autres et par nos propres peurs. Du coup, cette chanson est destinée à toutes les personnes qui ont des rêves qui n’osent pas les réaliser. J’aimerais que cette chanson puisse les inspirer. J’aborde aussi d’autres sujets plus universels comme “Après le temps” qui parle du moment présent dans une société où tout va très vite. On fait un milliard de choses dans la journée. C’est ce que j’évoque dans la chanson.
Comment a été reçu ce premier EP ?
Il a été bien reçu. J’ai reçu plein de messages de gens qui ont été touchés par certains morceaux et pas toujours les mêmes, c’est ça qui est chouette. Je suis vraiment contente d’avoir clôturé ce premier cycle avec l’EP.
Quel bilan fais-tu de ton année 2024 ?
C’était une année hyper productive, pleine de défis. J’ai réalisé plein de rêves en 2024. J’ai tourné trois clips. J’ai aussi fait mon premier festival et fait la release party de mon premier EP dans un lieu qui s’appelle Le Bateau El Alamein et que j’avais déjà visité quand je suis allée voir l’artiste Petit Voyou il y a trois ans. Je rêvais déjà de chanter là-bas. J’ai réalisé ce rêve en 2024. C’était une belle année !
Tu seras en concert le 30 janvier au Café de Paris puis aux Trois Baudets le 15 mars. Comment te sens-tu à l’idée de te produire dans ces deux salles ?
J’ai hyper hâte ! Au Café de Paris, je serai en co-plateau avec l’artiste Gustine. Pour les Trois Baudets, je ne réalise pas trop. C’est quand même les Trois Baudets, c’est une belle salle parisienne de renom. En même temps, j’appréhende un peu parce que le public est assis. Mon défi sera donc de faire lever les gens. J’adore faire des concerts. C’est toujours un moment où il y a du stress mais une énorme excitation en même temps.
As-tu des projets pour 2025 ?
J’espère sortir un EP dans le courant de l’année. Je comptes aussi sortir du contenu sur YouTube. Pour l’instant, je n’en dis pas plus mais j’ai beaucoup d’ambitions pour 2025 ! J’ai dû à m’arrêter. J’ai toujours envie de sortir des nouveaux morceaux, des clips et du contenu sur les réseaux sociaux.
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