Ex-membre du groupe de rock The Lanskies, Lewis Evans a sorti en septembre dernier son nouvel opus intitulé Cœur Céleste. Un album pur et passionnant qui se veut une longue ode à son amour de toujours et aux désirs pluriels. On y retrouve aussi l’héritage et ses influences pop rock à la sauce british, allant des Beatles, des Kinks, en passant par un zest explosif à la Kasabian. Lewis Evans s’est produit sur la scène de La Maroquinerie de Paris le 8 octobre dernier. Avant ce show, le chanteur a accordé une entrevue à Concert Mag.
Concert Mag : Tu as sorti le 27 septembre dernier ton nouvel album intitulé Cœur Céleste. Que représente ce titre pour toi ?
Lewis Evans : C’est le nom de ma maison située à Granville. Ça s’appelle Cour Céleste mais j’ai transformé ça en “Cœur Céleste”. Mon chez moi est très important parce que, tous les jours, je me lève, j’emmène mes enfants à l’école pendant que ma femme part travailler. Chez moi, dans ma cuisine, j’ai une grande fenêtre avec vue sur un jardin où il y a un énorme sapin. Tous les jours, j’écris des chansons devant cette vue. C’est comme ça que j’ai écrit toutes les chansons de l’album.
Si ton album s’intitule “Cœur Céleste”, ce n’est pas par hasard car il est aussi question d’amour dans cet album…
Oui. Je suis un écrivain de chansons d’amour. C’est quelque chose qui arrive très, très souvent. Mais je n’écris pas que sur l’amour. J’écris aussi sur la mort, sur le temps qui passe. C’est l’une des grandes thématiques de mes chansons. “Lizzy” est un titre qui plaît énormément aux britanniques et aux irlandais. A travers cette chanson, j’ai imaginé une rupture amoureuse entre deux ados. L’une est en train de fumer, l’autre boit une limonade et la fille part ensuite au Japon. C’est assez plaisant d’écrire des histoires. Dans “Monday”, j’ai voulu raconter ma phobie du lundi. Je déteste le lundi, j’ai toujours eu du mal avec ce jour-là. Mais c’est l’une des chansons qui a le plus marché car elle a été diffusée sur W9, MTV, sur CSTAR mais aussi sur plein de radios comme Oüi FM notamment. C’est une chanson qui touche les gens parce qu’il n’y a pas que moi qui déteste les lundis ! (Rires).
C’est un album où tu as invité des artistes tels que LBLK, Frédéric Lo et Nolwenn Korbell. Comment les as-tu approchés pour participer à ce nouvel opus ?
Tout s’est fait par messagerie sur Facebook ! J’avais découvert leurs chansons par hasard sur YouTube. J’ai envoyé un message à LBLK qui m’a tout de suite dit oui, pareil pour Frédéric Lo. Avec Nolwenn Korbell, je voulais apporter une touche bretonne à l’album. Je voulais donner un côté plus international à l’album. C’est aussi un hommage à d’où je viens. Je voulais retourner à mes racines.
Y’a-t-il d’autres titres qui ont marqué les esprits depuis la sortie de l’album ?
Il y a notamment “Heather” qui figure dans beaucoup de playlists sur Spotify. J’ai eu aussi beaucoup de couvertures médias sur cette chanson. J’en suis très content. Il y a aussi “Monday” que j’ai entendu dans une voiture devant l’école de ma fille. J’étais tellement touché que j’en ai pleuré.
Qui est Maddy Street ? L’artiste qui a assuré la première partie de ton live à La Maroquinerie le 8 octobre dernier ?
C’est une artiste anglo-normande. Ce qui est incroyable, c’est que nos deux parents travaillaient ensemble. Mon père était brocanteur quand on était en France. Moi j’allais avec lui dans les foires d’antiquités en Angleterre et en France. Le père de Maddy Street aussi. C’est d’ailleurs le premier à m’avoir offert une guitare. J’ai aussi une chorale que j’ai monté à Saint-Lô. Cette chorale a chanté avec Maddy Street. Elle m’accompagne aussi dans les concerts.
Est-ce que tu prépares actuellement une tournée ?
Il y a plein de concerts qui arrivent ! Je vais me produire dans tous les villages de la Manche. C’est génial ! Je vais aussi me produire au Canada et aux Etats-Unis. Je vais retourner jouer à Liverpool devant ma famille le 26 novembre prochain. Ce sera une release party. Ça va être très émouvant.
Quel est la salle de concert que tu rêverais de faire, hormis La Maroquinerie ?
J’aimerais beaucoup faire La Cigale mais c’est moins rock & roll que La Maroquinerie. Pour moi, La Maroquinerie, c’est la meilleure salle de Paris. Mais il y a quand même quelque chose de magnifique à La Cigale.
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