La photographie est venue par la passion des concerts et un job d’été dans un laboratoire argentique. J’ai vite su que j’aimerais me balader dans les concerts avec mon reflex et combiner ces deux passions.
La lumière des projecteurs, les jeux de scène sont hypnotisants, alors je décide de suivre quelques groupes de rock émergeant en live. Au fil du temps et surtout en 2018, je commence à prendre au sérieux cette passion et à y consacrer beaucoup de temps. C'est par hasard lors d'un showcase que tout commence !
Arrivée quelques minutes avant le début de cette soirée qui promet d’être exceptionnelle, la salle est quasi pleine pour accueillir comme le dit si bien Ibrahim Maalouf “une vrai première partie”, la chanteuse Thaïs Lona (signée dans son label Mister Ibé). Après une présentation oral à travers les coulisses la belle Thaïs Lona entre en scène, les sons sont colorés et métissés, influence de jazz, soul et même de Hip Pop. Elle est accompagnée par un claviériste, un bassiste et un batteur.
C’est au tour d’Ibrahim Maalouf de fouler les planches de l’Olympia, intercalé de généreux moments de solo de trompette et de moments dédiés à ses musiciens. Notons la présence du talentueux Thierry Fanfant à la basse et de Stéphane Galland à la batterie.
Trois ou quatre titres plus tard, Ibrahim commence fort cette 1ère date de 3 concerts complets à L’Olympia avec l’unique Roberto Fonseca qui posera ses mains sur un somptueux piano à queue de concert Yamaha, ses mélodies cubaines nous transportent déjà loin. Les musiciens quant à eux sont composés d’une section de cuivre, d’un claviériste, d’un percussionniste, d’un batteur, d’un guitariste, qui seront chacun mis en avant tout au long du concert.
Le public est subjugué et participe à l’unisson, c’est notamment le grand moment, il est 22h, et Red & Black Light retenti ! Ce concert c’est aussi un moyen pour Ibrahim de se sentir au plus proche de son public avec des petits moments complices et intimes pour parler de quelques mots sur ses débuts au piano avec La Lettre à Elise qui s’en suit par un hommage au piano. La salle est plongée dans le noir, douce ambiance agrémentée de lumières oranges.
Ibrahim au piano fait chanter son public sur son hymne qui symbolise l’union des 10 ans de tournées passées, hymne qui ne s’arrêtera plus pour son plus grand plaisir et le nôtre ! Il jouera ensuite la mélodie qu’il a composé pour le film de Celle Que Vous Croyez sortie en début d’année. Seconde surprise puisque le pianiste Alfredo Rodriguez venu de Los Angeles et repéré (tout de même) par Quincy Jones entre en piste. C’est réellement un virtuose du jazz cubain ! Et comme jamais 2 sans 3, c’est tout un ensemble d’enfants instrumentistes qui nous fait l’honneur de jouer un morceau avec Ibrahim et ses musiciens professionnels.
Après quelques titres emblématiques, Alfredo revient faire quelques notes accompagné également par la violoniste Yilian Canizares. Soirée qui se terminera sous un flot d’applaudissements !
Merci à Mister Ibé pour l’invitation, un concert d’Ibrahim c’est un live qui se vit !