Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.
Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.
Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.
Un Hellfest, on y va pas, on le vit. Cette année 2024 se promet à la vue du line up comme moins grandiose que les années précédentes mais tout aussi intéressantes. Entre les groupes légendaires ou connus ou les découvertes, il y en a pour tout les goûts, en déplaise pour les grognons des réseaux sociaux.
Dès ce jeudi après midi, sous une chaleur pesante, nous voyons un sanctuary comme trop souvent débordé de festivaliers prêt à louper la majorité du line up de la journée tant qu’ils ont LA casquette ou LE tell-shirt 2024 avec la présence d’un nouveau logo. Pour ma part, j’ai commencé sur la petite scène de la Valley par le groupe KOMODRAG & the mounodor. Ce groupe français totalement décalé style année 70 avec son rock endiablé a bien commencé mon hellfest. Mêlé d’une grosse énergie sur scène avec des riffs de dingue, le groupe a réussi sa venue au festival
Direction la Mainstage pour voir le groupe danois ASINHELL. Je ne le savais pas mais quelle surprise de voir michael Poulsen, leader de Volbeat. Un vrai rock old-school qui a eu don de réveiller une scène bien tristounette pour débuter les grandes scènes.
Restons presque sur place avec BLEED FROM WITHIN qui sur la Mainstage 2 restera comme un concert fantomatique, rien ne m’a plu pour ce groupe britannique. A revoir.
Je retourne sur la Mainstage 1 car je voulais absolument voir SLAUGHTER TO PREVAIL . Jackpot !! Ce groupe a été monstrueux avec un deathcore dévastateur qui embarque tout sur son passage, public compris qui enfin se réveille, au grand désarroi des challengers !! Cette bonne pioche a été une grande révélation pour moi, les casqués ont tout détruit et j’espère vraiment les revoir un jour.
Tant qu’on a un accès facile, restons sur les mainstage avant de ne plus avoir de passage. Le groupe américain ICE NINE KILLS mêle pop et metalcore. Une certaine culture cinématographique avec du sang, des morts vivants … Too Much pour moi. même la musique n’a pas été quelque chose qui m’a marqué, ce groupe ne restera pas dans mes souvenirs.
Ohhh que je l’attendais celui là et vraiment à aucun moment, j’ai été déçu. KERRY KING, ex guitariste du légendaire groupe SLAYER continue magnifiquement le travail mémorable de son groupe qui l’a accompagné ces dernières années. Des riffs de dingue, Kerry King a tout simplement mis le feu à la scène.
Ce Hellfest fait la part belle dans ces 4 jours pour le métal asiatique. Je voulais voir ce groupe dont j’entends tant de choses, BABYMETAL. Alors oui, il y a des fans, oui en Asie, ces 3 filles dont la carrière est indiscutable hors de nos frontières mais musicalement, c’est très moyen et la danse type San Ku-Kaï, ça va 5 minutes. J’ai eu l’impression de vivre un concert sur le même rythme pendant de très longue minutes. J’attendais un moment d’explosion, il n’est jamais arrivé.
On repart un peu sur les autres scènes, la WARZONE. Scène ou jamais, mais vraiment jamais j’ai été déçu par les découvertes. Encore une fois, c’est ma claque du jour que je vais découvrir avec CRYSTAL LAKE. Ce groupe japonais au métalcore monstrueux a été la valeur sûre de cette journée avec un nouveau chanter, John Robert Centorrino. A revoir sur une mainstage ou un concert seul tellement j’ai adoré.
Alors un groupe que je suivais, les marseillais LANDMVRKS. Le metalcore des sudistes ont fait leur show sans en faire de trop. A revoir
Après une pause repas bien mérité, je me rend au TEMPLE pour finir ma soirée avec du black metal. Ce groupe anglais a donné à la scène pleine à craquer une prestation scénique grandiose. Musicalement grandiose, ce groupe a formidablement bien terminé ma première journée en enfer. Merci CRADLE OF FILTH.
