Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.
Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.
Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.
Sous une chaleur montante, ce 2ème jour à Clisson promettait encore des moments de partage intense entre les artistes et un public toujours plus nombreux qui ont attendus pendant des heures l’affiche du soir.
Mais ma journée commençait avec ESCAPE THE FATE. Ce groupe de hardcore a tout déchiré sur son passage malgré un groupe qui change de membres assez souvent. La voix de Craig Mabbitt fut très bonne après un démarrage poussif après 2 titres. Un et très court mais intense pour bien débuter la journée et chauffer le public.
Avançons en warzone pour voir PETER PAN SPEEDROCK. La claque, je ne m’y attendais vraiment pas !! Ces hollandais ont été ma surprise de la journée. Mieux encore, Motörhead a de nouveau sonné lors de ce set avec une reprise de “ace of spades” pile face à la statue de Lemmy, que demander de mieux et de plus intense. Ce chanteur fut exceptionnel avec un lancer de micro qui restera dans les mémoires.
Retour au mainstage avec THE QUIREBOYS, groupe de Hardrock anglais qui je vais être honnête ne m’a pas touché plus que cela. Sans plus..
Voici MOD SUN avec son pop-punk-rock. Un énorme coup de coeur pour ce groupe qui ont tout déchiré par leur set. Le public a été au rendez vous avec de nombreux pogos. Certaines critiques pensaient que ce groupe n’avait pas sa place au Hellfest et pourtant, il a très bien tenu sa place. Moment émotion avec une demande en mariage pendant le set du groupe. Celui ci a pu terminer sa demande sur la scène sur fond d’un titre d’Avril Lavigne “Flames”. Très bon souvenir que la prestation de ce groupe.
Nouveau groupe sur le mainstage avec BRITISH LION, autre groupe de Mr Steve Harris qui a pour autre groupe comme nom, un certains groupe qui passera bizarrement le lendemain. Allez, petit blind test, cherchez. Chose bizarre, ce sera le seul groupe qui ne passera pas sur les grands écrans autour de la scène, étonnant. Un set bien ficelé, propre, sans garniture.
Un peu de petite scène avec AKIAVEL au temple. Ce groupe français de Death Metal fut une magnifique découverte pour moi et peut désormais dire qu’il compte sur la scène métal. Une programmation amplement méritée au Hellfest. Au plaisir de les revoir sur scène.
Retour sur la mainstage, avec NOTHING MORE. Un groupe parfait pour la mainstage. Du métal totalement loufoque avec un style bondissant parfait pour jumper. Mêlant les rythmes calmes et paisibles ou ceux intenses et rythmés, NOTHING MORE a donné un copie parfaite.
Suite avec ELEGANT WEAPONS. Un membre de Judas priest, un de Pantera, un de Rainbow. Mélangez le tout et vous sortez la bombe ELEGANT WEAPONS. Le heavy métal des années 70-80 est de retour grâce à eux. Le groupe nous a ébloui par tant de talent. Exceptionnel…
On continue avec SILMARILS. Ce groupe de fusion français, après un très long silence revient sur le devant de la scène. Désolé mais malgré l’ambiance, malgré l’énergie mise sur scène, je n’ai vraiment pas accroché à ce retour après tant de longues années de retraite.
Et là, un groupe que j’attendais vraiment, revigoré comme jamais. SKID ROW. Un vrai retour sur le devant de la scène après des années de disettes. L’album “the gang’s all here” est un ensemble de hits sur une seule galette que je vous recommande d’écouter. Et le groupe a tout simplement été exceptionnel. Je les attendais au tournant, ils m’ont vite arrêter pour les écouter.
Le groupe qui a suivi était étonnant, détonnant. Ce groupe de Métalcore. 3ème passage depuis 2015, MOTIONLESS IN WHITE a de nouveau prouvé sa place sur la mainstage. En plus de son métal moins typé hardcore, , ces influences nu-métal et indus, mélangé avec un visuel sur écran a donné un concert d’une excellente qualité.
Le groupe qui suit sera un groupe que j’ai vu à de nombreuses reprises. ALTER BRIDGE entre sur scène avec son chanteur MYLES KENNEDY qui est rentré dans le cercle fermé des grandes voix après son passage remarqué auprès de Slash. Espérons que cela perdure d’ailleurs. ALTER BRIDGE a donné un concert propre, rien de plus. Chaque titre est magnifique, un hit en puissance si beau à écouter pour faire frétiller nos oreilles.
Arrive PAPA ROACH et sa pyrotechnie. Jakoby Shaddix a encore eu une énergie débordante à renvendre pour provoquer un énorme bordel en fosse. Tout y est, circle pits, pogos voir même wall of death organisé par le groupe lui même. Tout les plus grands titres du groupe seront joué avec un écran qui change selon le titre joué. Le chanteur allant même faire un petit tour aux barrières pour sentir au mieux la sueur des festivaliers qui a débordé sur le groupe PAPA ROACH. Super set à revivre.
Nous arrivons sur DEF LEPPARD, un groupe que j’écoutais étant jeune et dont j’attendais enfin la venue au Hellfest. Même si en 2022 le groupe a sorti un album reconnu par les critiques, je n’ai vraiment pas été emballé par la prestation du groupe. Même mon titre préféré let’s get rocket ne m’a pas emballé, quel dommage. Une véritable déception.
MACHINE GUN KELLY était très attendu au tournant tant sa musique et son comportement était décrié. Pourtant, malgré une scène de dingue, un concert musicalement loin d’être dégueulasse, était-ce voulu ou non, le chanteur était rattrapé par un comportement de merde. Arrivé détruit sur scène, allant même recherché son gros joint pour le fumer sur scène, ce chanteur n’était plus à une facétie près. Pire, il ne finissait même pas son concert, préférant partir comme un voleur pour laisser place à une bande son. Pas mieux pour déclencher une vague de sifflets au sein du public. Amplement mérité.
Un groupe mondialement connu fait son apparition sur scène. MOTLEY CRUE était The groupe que j’attendais. Ils avaient promis un arrêt en 2015 et pourtant, le groupe était bien là pour enchainer ses plus grands tubes pendant ce set. Scénographie au top mais pour moi, concert juste ce qu’il faut. je n’ai pas retrouvé le grand groupe que j’attendais. Juste un concert sans plus. Une petite déception pour moi.
Pour terminer ma soirée, comment ne pas terminer avec l’excellent groupe canadien, SUM 41. Eux aussi font leurs adieux à la scène, après les avoir tant écouter pendant mon enfance. Joyeux bordel sur la mainstage, entre communion avec le public mélangé d’émotions, SUM 41 a donné une galaxie d”étoiles
dans les yeux des fans prostré aux barrières. Un vrai concert d’adieu d’anthologie. Nous y étions, quel bonheur.
Fin de soirée avec des groupes exceptionnels mais aussi une journée avec de vraies déceptions.