Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.
Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.
Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.
C’est à Vouneuil sous Biard que l’auteur-compositeur à l’auto-dérision et humour décapant à poser ses valises à la salle R2B de Vouneuil sous Biard pour un concert avec un invité prestigieux, Sansévérino.
Tout d’abord, pour chauffer la salle, une première partie avec Davis. C’est sa première scène. Bien sûr, cela se remarque qu’il a le trac mais sa guitare et ses textes font mouche. Il nous parle de la vie de tout les jours, de problèmes de sociétés et ça, cela parle tout de suite à un public conquis et qui l’applaudit chaleureusement à chaque fin de chansons. Pour un première, bravo et bonne continuation pour votre carrière.
Puis, vient l’artiste qu’une salle ultra bondée (j’ai même fini sur les escaliers) est venu voir et admirer ; GREG BO.
L’artiste ne montre aucune crispation et vient sur commencer son concert avec sa belle guitare. Puis, ses musiciens arrivent petit à petit avec une présentation de chacun, petit à petit. Dans cette présentation, on remarque de suite l’humour et le coté décalé du chanteur.
Greg Bo nous chante des chansons bien sûr de son nouvel album sorti en janiver 2015, “chat de gouttière”, album aux diverses influences musicales comme le rockabilly, le manouche avec des musiciens d’un niveau extraordinaire.
Cet album est vraiment très important pour Greg Bo car il est le résultat d’une forte amitié avec Sansévérino. En 2003, alors que Greg Bo allait voir Tété sur scène, Sansévérino était la première partie. La fût le choc, une révélation. L’amitié naissait petit à petit jusqu’à ce que Sansévérino scelle celle ci par une participation au nouvel album avec le titre “les potins”.
Greg Bo aime jouer avec son public, partager, voir même l’apostropher (public du 3ème âge avec une voix enraillée), il est vraiment très généreux avec son public.
Généreux aussi dans son rôle de père avec une chanson plus personnelle pour sa petite, qui était présente, et bien présente criant des “bravo papa” ou dansant sur chaque chanson de son père.
C’est donc, après cette série géniales de chansons qu’intervient le premier invité, Fred Meyer, avec un touché super à la guitare. A suivre…
2ème invité, l’ami de 2003, l’ami qui l’a aidé, l’ami qui a participé à cet album, l’homme des “embouteillages”, Sansévérino. C’est sur la chanson “les potins” qu’il apparu, timide, pas trop en avant. Il laisse la grande place à Greg Bo, ne cherchant pas à faire la star présente à ses cotés, et ça, c’est appréciable. Des duos à la guitare, les cordes de leurs 2 guitares ont vibrées, vraiment d’excellents musicaux. Et au sourire de Greg Bo, je crois qu’il a pris son pied et il y avait même un brin de joie et d’émotions.
A noter en plus de ses excellents musiciens, un triplette de choristes féminines, les trilili ladies, bien dans leur rôle dans le coté décalé qui est dans l’univers de Greg Bo.
Après un brin d’humour pour la fin du concert que je ne divulguerai pas ici si il veut refaire sa blague, le rappel était basé sur des chansons d’une personne qu’il sûrement dans sa discothèque, Elvis Presley.
Ce fût un moment magique car il a été superbement interprété. Merci.
Pour un artiste que je ne connaissais pas, ce fût une belle découverte. Il donne, chante bien et comme il se fait bien entourer, je pense qu’il fera carrière et on lui souhaite.
Bravo l’artiste.
http://www.greg-bo.com/index.htm