Folk Tales Of Today, le nouvel album de Two Magnets

Two Magnets est un duo originaire de Strasbourg composé de Sophie Steff et David Bour, deux musiciens issus des sphÚres électriques du rock. Ce groupe a vu le jour en 2019. AprÚs les deux précédents opus : Daily Unknowns sorti en 2021 et Two Magnets Of A Kind sorti en 2022, Two Magnets sort son troisiÚme album intitulé Folk Tales Of Today. Sur une musique folk aux accents blues et country, les deux artistes chantent le travail, le réchauffement climatique, la condition féminine ou encore leur amour inconditionnel des chats. Concert Mag a rencontré la chanteuse, Sophie, lors de son passage à Paris.

Vous avez sorti votre troisiĂšme album intitulĂ© Folk Tales Of Today en avril dernier, que vous inspire ce titre ? 

Ce titre veut littĂ©ralement dire “Les contes populaires d’aujourd’hui”. Etant donnĂ© qu’on fait de la folk/blues, on a voulu jouer sur le double sens du mot folk qui est notre style de musique, mais qui reprĂ©sente beaucoup ce cĂŽtĂ© populaire. C’est une chronique sociale teintĂ©e de poĂ©sie. On s’inspire du moment qui nous entoure, des faits de sociĂ©tĂ©, des choses plus personnelles, et on les met en musique.

Quels sont les sujets que vous vouliez mettre en lumiĂšre dans l’album ? 

Il y en a pas mal. On trouve des sujets sĂ©rieux comme le rĂ©chauffement climatique, le travail
 On aborde aussi la condition fĂ©minine dans “Silence On The Beach” et notamment le harcĂšlement de rue. On parle aussi de Julian Assange qui est le fondateur des wikileaks et qui est emprisonnĂ©. Il y a plein de sujets divers et variĂ©s qui nous tiennent Ă  cƓur.

Quels sont les titres les plus apprĂ©ciĂ©s ? 

On a eu pas mal de retours sur le single “Idiopathic” qui est sorti deux semaines avant la sortie officielle de l’album. C’est une chanson dans laquelle on Ă©voque les ordinateurs qui ont un peu remplacĂ© les vrais humains.

Avec ton binĂŽme David vous aviez sorti deux autres albums : Daily Unknowns en 2021 et Two Magnets Of A King en 2022. Avec le recul, quel regard portes-tu sur ces deux prĂ©cĂ©dents projets ? 

C’étaient un peu les dĂ©buts du groupe. On n’existe que depuis 2019. D’autant qu’en 2020, il y a eu le Covid. Aujourd’hui, on a acquis un peu plus de maturitĂ©. Le troisiĂšme album est un peu plus produit. On a passĂ© un peu plus de temps sur les arrangements, les chƓurs etc.

Vous allez jouer de nombreux concerts notamment Ă  Rennes le 5 juillet, Ă  Carantec le 6 juillet, au Dolus d’OlĂ©ron le 13 juillet, Ă  Tours le 24 juillet et mĂȘme Ă  Maçon le 14 aoĂ»t, est-ce qu’une date est prĂ©vue dans la capitale ? 

Pour l’instant non. Mais on aimerait bien, on essaye. On n’a pas encore trouvĂ© l’endroit idĂ©al. Mais ça se fera, j’en suis sĂ»re !

David et toi ĂȘtes-vous devenus des vedettes Ă  Strasbourg ? 

(Rires) Des vedettes ? Je n’irais pas jusque-lĂ  mais disons qu’on a une petite notoriĂ©tĂ©. On garde la tĂȘte sur les Ă©paules et on ne se prend pas pour des stars !

Ya-t-il des artistes avec qui vous aimeriez collaborer Ă  l’avenir ? 

C’est une bonne question que je ne me suis pas encore posĂ©e. J’aimerais bien collaborer avec des gens mais ils sont tous morts. Je peux te citer Johnny Cash vu qu’on fait une musique qui Ă©tait Ă  la mode il y a 60 ans. AprĂšs, j’aime bien aussi les artistes locaux du coin de Strasbourg comme Thomas Schoeffler qui fait du blues Ă  l’amĂ©ricaine avec des textes trĂšs empreints de poĂ©sie. Il y a aussi Churchman qui fait de la folk. Mais du cĂŽtĂ© des artistes nationaux, je n’ai rien qui me vient comme ça du tac o tac. Mais ça vient peut-ĂȘtre !

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