Jeune artiste auteure-compositrice et interprète de 23 ans, Emma Siaud présente son premier EP intitulé Premières fleurs. Un EP de 5 titres qui parlent d’amour et de doutes. Ces thèmes sont abordés avec tendresse, détail et optimisme. On y sent la douceur du printemps qui se mêle à l’ombre hivernale. La chanteuse nous en parle dans cette interview.
Concert Mag : Tu es née à Paris mais tu as vécu plusieurs années en Nouvelle-Calédonie. C’est là-bas qu’est née ta passion pour la musique ?
Emma Siaud : Oui. Depuis que je suis toute petite, je veux faire de la musique. Quand j’étais enfant, je rêvais de faire de la scène. Je faisais de la danse, de la trompette… Quand il y avait des spectacles de fin d’année, j’aimais être sur scène.
Tu songeais déjà à faire carrière dans la musique ?
Vraiment pas ! (rires). Je rêvais d’être chanteuse mais je n’y croyais plus trop à l’adolescence. Vers l’âge de 14 ans, j’ai commencé à ne plus trop assumer ce rêve. Je voulais faire de l’économie. J’ai même intégré une école de commerce après le bac. Et à l’issue de ça, je me suis consacrée à la musique. Je me suis reconnectée avec l’enfant qui était en moi.
Un premier EP ça te fait quoi ?
Mon EP s’appelle “Premières fleurs” parce que ce sont mes premières chansons. J’ai travaillé sur cet EP pendant un an. Je suis excitée à l’idée que ça sorte. En un an, j’ai tellement grandi en tant que personne et en tant qu’artiste. Je me projette déjà sur la suite.
Comment s’est faite la conception de l’EP ?
On l’a crée dans un séminaire à Rennes dans la maison vide d’une amie pendant une semaine. Ensuite, on a travaillé l’arrangement et l’enregistrement dans un studio situé à Pantin.
Quels thèmes tu voulais mettre en avant dans cet EP ?
“Doutes” est une chanson qui porte bien son nom. C’est un titre qui renvoie à la prise de risque et le fait qu’à la fin de mon école de commerce, plutôt que de signer un CDI, j’ai eu envie de tenter ce projet. Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvée à écrire des chansons, faire des clips etc. Dans l’EP, il y a aussi l’amour dans “Le vide c’est joli”, “Parfum coco” et “Collapse”.
Un premier titre est sorti en clip, c’est “Doutes” tourné à Buenos-Aires en Argentine. Comment t’es venue l’idée de tourner le clip de la chanson là-bas ?
Avec mon équipe, on a choisi les titres qu’on voulait clipper. On s’est demandé où est-ce qu’on allait le faire. Du coup, comme nous ne sommes pas connus et que nous n’avons pas trop de moyens, on s’est demandé qui pouvait nous aider. On a un peu fait le tour de nos carnets d’adresses et là, on s’est rendu compte que nous connaissions des gens en Argentine. Il y a trois ans, j’ai vécu en Argentine avec mes potes. A l’époque, on avait rencontré une fille qui faisait des clips. On l’a recontacté, on lui a parlé du projet, on s’est rendu compte que c’était faisable. C’était une aventure humaine folle !
Comment ce premier clip a-t-il été accueilli ?
Les gens aiment bien dans l’ensemble. En vrai, je ne regarde pas trop les commentaires.
Tu es sensible aux critiques ?
Pas trop. Mais pour l’instant je n’attends pas grand-chose. En tout cas, mon père m’a dit qu’il l’avait trouvé génial, incroyable et ça m’a beaucoup touché.
Quels sont tes projets pour 2023 ?
Je ferai déjà une release party le lundi 12 décembre au Disquaire dans le 11e arrondissement. Faire des concerts. C’est l’objectif numéro un pour moi ! J’ai hyper envie de jouer en live. Cette année, je n’ai fait que du studio, que de la prépa etc. Mais, maintenant, je veux découvrir le live, rencontrer le public, l’adrénaline.
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