Life, Books & Music Lover.
Trois ans après leur Stade de France, le plus populaire des groupes anglais revient en France pour une série de six shows exceptionnels à l’AccorHotels Arena de Paris Bercy. J’ai assisté au premier d’entre eux.
Paris Bercy, il est 20h05.
La première partie X Ambassadors entre en scène. Le groupe américain (connu en France pour la Pub Jeep Renagade) semble très heureux de jouer pour le public français. Sam Harris, le leader du groupe est une vrai bête de scène, jouant tantôt de la guitare, tantôt du saxophone. Son frère, Casey Harris, non-voyant se donne également à fond au clavier. En le regardant jouer on ressent toutes ses émotions.
Les chansons s’enchaînent, avec différents styles : rock, groovy, pop… Ce groupe possède vraiment plusieurs cordes à son arc. 20h30: La dernière chanson arrive, il s’agit bien entendu de ‘Renegades‘ que le public acclame et chante à tue-tête.
21h20 : Les lumières s’éteignent, le public est en délire. [Drill Sergeant] est projeté sur écran, tout le monde hurle et MUSE entre enfin sur scène.
Coup de batterie explosif, c’est avec ‘Psycho‘ issue de leur dernier album ‘Drones‘ que le groupe britannique démarre le show. La scène est montée de façon extravagante, selon les habitudes du groupe : La scène centrale est ronde avec des micros disposés un peu partout et l’avancée se retrouve à l’arrière ! Autre surprise, la fameuse scène centrale est tournante, ce qui permet à chaque partie du public de pouvoir apprécier le live.
‘Hysteria‘, ‘Plug In Baby‘ ‘Resistance‘ … : les incontournables du groupe résonnent dans la salle de Bercy sous les cris d’un public en furie.
Comme à leurs habitudes, des effets spectaculaires sont déployés pour émerveiller les Musers (nom des fans du groupe). Et comme d’habitude, le pari est gagné ! Des avions s’envolant dans la fosse,des ballons géants, une tornade de confettis et de grands écrans déployés avec une scénographie impeccable.
Matthew Bellamy, le leader si charismatique du groupe s’éclate sur scène. Sa voix reste tout aussi impeccable que sur les albums, et sa maîtrise de la guitare est bien entendu tout autant magistrale. Dominic Howard (batteur) et Chris Wolstenholme (bassiste) se donnent également à fond et ont même le droit à leur petit morceau rien qu’à eux deux.
Dans la fosse, l’ambiance est surevoltée : à chaque premières notes entendues, les coeurs s’emballent. ‘Supermassive Black Hole‘, ‘Starlight‘, ‘Madness‘, ‘Undisclosed Desires‘, ‘Time Is Running Out‘ : les titres s’enchaînent .
‘Uprising‘, hymne à la révolte arrive également. C’est tous, le poing levé que l’on scande les paroles. MUSE nous laisse exulter.
23h30 : C’est l’heure de la dernière prestation. Un air d’harmonica retentit, il s’agit de ‘Man with a Harmonica’ d’Ennio Morricone. Et les premières notes de ‘Knights of Cydonia‘ jaillisent de la guitare de Matthew Bellamy. Rien de mieux pour clôturer un tel show. C’est l’apothéose.
Seul bémol de la soirée, aucun rappel pour le groupe.
Mais avec ce show hors norme, MUSE a une fois de plus démontré qu’il était l’un des groupe les plus influents du rock mondial.
Congrat guys !