Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.
Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.
Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.
Quel trio pour cette soirée mémorable avec 3 groupes de rock pour cette salle vivant au rythme de l’underground
Commençons par Argyle. Ce trio de rock progressif composé d’un batteur, d’un bassiste et d’un guitariste-chanteur donne énormément sur la scène. Même si c’est leur 2ème EP “the Icy Silence”, le groupe démontre déjà qu’il est entré directement dans un style professionnel dès leur entrée de scène. Originaire de Poitiers, Basile, Adrien et Arthur mélange les genre entre rock progressif, alternatif allant même quelques fois chatouillé le métal.
Ce trio donne comme je l’ai dit beaucoup sur scène mais l’attention est portée sur le chanteur-guitariste qui fini quelques fois en transe lors de ses chansons même si son jeu musical et ses paroles ne subissent aucun dommage à tout ça, bien au contraire, cela leurs donnent de la force et de la puissance. J’ai surtout retenu un morceau qui décape et qui donne le style ARGYLE, c’est “on the way”.
Quelle énergie !! Continuez comme ça les gars, vous avez pris la bonne route.
Arrive le groupe Late Monkeys après un petit intermède. Et là, on monte crescendo. Patrick Twomey au Chant, guitare, Dyanick Tiberghien à la Guitare, Florian Richard à la Basse et Caryl Marolleau à la Batterie et ce quatuor explose la scène.
Ils viennent nous présenter leur nouvel EP “stuck on 11” et surtout l’aide des gens car ce groupe a besoin d’aide financière. J’y ai trouvé chez eux du Rage Against the machine. Late Monkeys se démarque beaucoup du coté commercial de ce que les gens trouvent car le groupe joue beaucoup avec internet et les réseaux sociaux pour faire connaitre leur musique.
Par contre, ne cherchez pas à mettre le groupe dans un style de rock précis car pour eux “ils font simplement du rock” et quel rock !!! Allez vite les écouter, vous ne pouvez pas être déçu.
Après un nouvel intermède, NO ONE IS INNOCENT arrive !!!! Là, c’est le haut niveau du rock. On ne fait pas la Cigale et la première partie du mythique groupe AC/DC au stade de France pour rien.
Le groupe arrive dans une ambiance sombre, qui restera à 80% le long du concert mêlant des lumières rouge, noir, verte et même un stroboscope à mon plus grand désarroi de photographe. Cela sera ma seule déception sur la prestation de ce groupe incroyable.
“Propoganda”, le nouvel album du groupe est joué biensûr. le titre Charlie, Djihad, la peau, nomenklatura seront joué donc cet album sera mis en avant.
Crée en 1994, ce groupe s’inspire des faits de sociétés et démontrent même sur scène une haine sans faille contre le FN. Cela a pour don de faire exploser la salle qui en demande encore plus et qui hurlent haut et fort qu’ils chantent pas assez fort et qu’ils veulent que le groupe se déchire sur la scène. Cela sera chose faite rapidement.
Quand les fans entendent le premier titre de leur belle carrière “la peau”, les fans comme le groupe faisaient du Diff’art une fusée prête à décoller tellement tout était à fond. Moment incroyable !!!.
No One Is Innocent, c’est du rock enragé et engagé et là, pour nous, on aime ça et on en redemande. On redemande à revoir ce groupe très vite sur scène avec une meilleure lumière pour pouvoir profiter d’eux et du jeu de scène de tout les membres du groupe.
Merci à Kemar (chant); Shanka à la guitare (putain de touché d’ailleurs) ;Thunder B à la basse ; Popy et Gael. Quel moment live !!!