PHILIPPE KATERINE « LE FILM » à L’OLYMPIA

Philippe Katerine de son vrai nom Philippe Blanchard est auteur-compositeur-interprète, ce soir à l’Olympia il assure lui-même la 1ère partie de son spectacle « Le Film ».
Assis sur une chaise, il commente à la fois d’une manière grave et légère les dessins qui apparaissent sur un écran derrière lui, sur différents thèmes comme la sexualité, l’amour…

Né en 1968 à Thouars dans les Deux Sèvres, il grandit à Chantonnay en Vendée. Après avoir pratiqué le basket-ball à haut niveau Philippe commence une carrière de chanteur en 1991. Il compose et enregistre ses chansons seul chez lui, une musique aux allures sud-américaines, ses textes sont mélancoliques et laissent transparaître un certain mal être.
En 1991 il sort son 1er album « Les mariages chinois » ; il sera suivi de nombreux autres albums jusqu’à celui-ci « Le Film » sorti le 08 avril 2016, celui-ci, composé de 16 chansons, a été créé dans sa voiture lors d’un voyage en France. En 2007 cet artiste loufoque et déjanté est récompensé par un Globe de Cristal de l’interprète masculin de l’année.
Ce soir il est accompagné de la pianiste roumaine Dana Ciocarlie, il nous emmène avec lui pour un voyage étonnant sur les traces de son père, avec de jolies mélodies à la fois émouvantes et amusantes. Il jouera tour à tour avec un saxophone, une flute à coulisse, un triangle et un harmonica. Il débute son concert avec la chanson éponyme « Le film », on entendra des chansons comme « Les Objets », « Compliqué », « Le Bonheur », « Doudou ». Des chansons anciennes également (avec un petit clin d’œil de circonstances) « Marine Le Pen » et « Comment tu t’appelles » (Philippe comme Pétain, Philippe comme Poutou…).
Il réclamera des « Bisous » à la salle et se promènera dans le public pour en donner et en recevoir. Il finit sur la scène en collant bleu-vert moulant son anatomie en chantant une mélodie de Francis Poulenc (1899-1963) sur un poème de Guillaume Apollinaire pour voix et piano “Montparnasse”.
http://katerine.free.fr/
https://katerine.net/

Laisser un commentaire