Photojournaliste nantaise infiltrée à Paris.
Avec sa voix de velours teintée de soul, de jazz et de folk, Norah Jones a su s’imposer dans le cercle restreint des chanteuses dont on aime fredonner les chansons. De passage à la Salle Pleyel hier soir, la New-Yorkaise signe son retour avec Day Breaks, un album renouant avec le piano-voix qui a fait son succès à ses débuts.
Quatorze années se sont écoulées depuis l’incroyable succès de son premier album, Come Away With Me (2002). Norah Jones avait alors fait exploser le box office, avec plus de 20 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde. Un double exploit, puisque ce disque constitue l’une des plus grandes ventes de l’histoire du jazz et que l’artiste n’avait alors que 22 printemps.
Depuis, la belle brune s’était éloignée de son instrument de prédilection, le piano, préférant composer ses morceaux à la guitare. Mais avec son sixième opus (sorti début octobre 2016), Day Breaks, Norah Jones revient à ses premières amours jazz : de douces mélodies pianotées, accompagnée de guitares, contrebasse et batterie, sur lesquelles la voix enchanteresse de l’icône américaine se pose délicatement comme un pétale de rose.
Nous voilà donc transportés dans un club jazz de son New-York natal. Un savoureux mélange apprécié en ce 14 novembre 2016 à La Salle Pleyel, où elle a joué à guichets fermés.