Pour cette 2ème soirée, l’Estivale propose un univers musical varié, comme à son habitude. Ce soir, Nada Surf, Kery James et Skip the Use prendront place sur la grande scène du festival.
Ce samedi soir, c’est sur la place de Nova Friburgo que Nada Surf présente son 7ième album « You know who you are ». Pile 20 ans après leur incontournable tube « Popular », le trio new yorkais, se bonifiant comme le bon vin, offre un « grand cru » à ses fans ravis de retrouver l’inimitable et inoubliable voix de Matthew Caws.
Les 4 acolytes genevois de The Animen, amoureux du rock sixties, classement sapés de costards noirs ont simplement mis le feu du côté de la scène du Lac ce samedi soir. Ne jouant que 45 minutes, ils ont enchaînés les titres dont ceux de « Are we There Yet ? » leur nouvel opus enregistré à Nashville dans le studio d’Andrija Tokic, producteur d’Alabama Shake . Avec leurs instruments vintages, leur énergie à revendre, la voix renversante de Theo Wyser navigant entre groove rock’n’roll et accalmies soul et d’incroyables pas de danse non-identifiée ils ont transmis leur plaisir à un public en sueur et heureux !
Vers 21h, l’esprit du hip-hop envahit les cœurs et les corps staviacois. Kery James, rappeur français considéré comme le figure de proue du rap conscient présente un show puissant et émouvant évoquant la vie en banlieue et les inégalités dans la France actuelle. Très vite, ses fans exultent et rappent avec lui « Racailles », « N’importe quoi » ou « Banlieusards » extraits forts de son 8ème album solo qui sortira en septembre prochain.
Plus tard, c’est au tour des légendaires Young Gods de mettre la foule en trans avec leur musique expérimentale, remplie d’ambiances et de sons industriels. «Chez eux », les jeunes dieux ont, comme à leur habitude, offert un concert riches en émotions, en décibels et en sons uniques !
En fin de soirée, la foule déjà bien agitée s’enflamme lorsque l’énergique et bondissant Mat Bastard de Skip the Use fait son entrée en scène ! Pour la dernière date de sa tournée, le groupe « n’en a rien à branler » et va effectivement tout donner ! Ils enchainent leurs tubes bien taillés d’un savant mélange de rock, d’électro ou de ska. Comme l’explique le leader entre deux chansons, Skip The Use vient du punk et c’est cette énergie qu’ils tentent de partager sur scène. Objectif atteint : le public jubile lorsque Mat, très communicatif et taquin comme à son habitude, s’amuse à le balader de gauche à droite, à le faire sauter, danser, crier !
Textes : Carine Despont
Photos : Frédéric Eltschinger