Photographe de concerts et de spectacles en général. Plutôt électro, pop, rock et jazz.
Intérêt également pour la photographie d'architecture, le corporate, le reportage et l'événementiel : http://www.flosortelle.com
Pour fêter ses 6 ans, le Bus Palladium a organisé une soirée mémorable avec le concert de “The Mother of punk” jeudi 17 mars, j’ai nommé Nina Hagen.
La soirée a commencé avec Karoline Rose en première partie. Karoline est une chanteuse guitariste franco-allemande plutôt punk rock elle aussi et influencée par Nina Hagen, les Riot Grrrls… Elle définit son style comme hybride alternative.
Une voix puissante, de la guitare, des revendications, tout pour plaire au public de Nina Hagen qui lui a fait un super accueil.
Son 1er EP, produit par Babx chez Bisonbison, sortira en mai 2016 . A suivre…
Arrive ensuite de la salle Nina Hagen, entourée de ses 4 musiciens : clavier, basse, guitare et batterie.
A plus de 60 ans Nina est toujours aussi engagée et elle prendra la parole à de nombreuses reprises, en français ou en anglais, pour appeler à la fraternité, à la solidarité et évoquera les événements du Bataclan avec beaucoup d’émotion.
Elle parlera aussi de la paix dans le monde, d’anti-militarisme et de son combat contre le nucléaire.
Souvent assise sur sa chaise pour s’accompagner à la guitare, elle reprendra ses succès mais fera aussi beaucoup d’impros notamment avec When the saints go marching in et un décalé Rivers of Babylon de Boney M. Quelques reprises aussi, notamment de David Bowie qu’elle évoquera, et terminera avec sa version punk de My Way avant un dernier rappel du public.
Un public de tous âges, qui n’a pas fait de pogo comme il y a quelques années mais qui semblait heureux et enthousiaste de retrouver Nina.
Et l’équipe du Bus Palladium a réussi un bel exploit ce soir là en organisant ce concert mémorable. Merci à vous.
