Ce dimanche, nous découvrions pour la première fois le festival Les gens d’Ere. Situé en pleine campagne dans la petite bourgade d’Ere à 10 minutes de Tournai, ce petit festival qui n’était encore il y a quelques années qu’une simple fête de village sous chapiteau proposait ce week-end sa 6ème édition. Une chose est sûre, ce jeune festival n’a rien à envier aux plus grands. En effet, l’affiche proposée était digne d’un grand festival ! Au programme de ces trois jours de festivités : Kendji Girac, Henri PFR, Christophe Maé, Cali, Mustii, Delta, Ykons, Cephaz, Doria D. et bien d’autres !
Arrivés vers 17h30, nous découvrons le site du festival, tout petit au beau milieu d’un champ. Quelques tables de brasseurs sur l’herbe, quatre ou cinq foodtrucks, une grande scène et un chapiteau abritant une deuxième scène. Nous sommes charmés par l’ambiance familiale qui y règne.
Nous assistons d’abord au concert du groupe Delta sous « le Chapito ». Découvert il y a quelques années aux Solidarités de Namur, le groupe a bien grandi ! Benoît et Julien forment un bien joli duo et leur succès grandissant au fil des années fait vraiment plaisir à voir. Très talentueux, ils nous offrent leurs plus beaux tubes : « Je tire », « Notre A.D.N », « A l’envers, à l’endroit », « Comme tu donnes », « En fait »…. Des titres énergiques qui font du bien.
Pas le temps de boire une bière, le concert de Cali commence déjà sur la scène plein Ere. Et il commence en force avec un de ses plus grands tubes « Elle m’a dit », histoire de mettre tout de suite le public dans sa poche. Et le pari est réussi bien entendu ! Comme a son habitude, Cali nous offre ses plus belles grimaces et son grain de folie tellement unique. Il s’amuse avec les photographes, les fait monter sur scène le temps d’une chanson, pique le boîtier photo d’un, les lunettes d’une autre, s’amuse avec le caméraman. Bien évidemment, nous n’échappons pas à son saut dans la fosse porté à bouts de bras par un public en délire. A 54 ans, Cali a encore une énergie d’enfer et semble être resté un vrai gamin.
Après Mustii, Christophe Maé n’a pas de souci à se faire… Le public est chaud bouillant pour l’accueillir sur la grande scène. Le chanteur est venu fêter avec les gens d’Ere les 15 ans de son album Paradis. Sur scène, un palmier, des guirlandes de loupiotes et des musiciens hors pairs venus des 4 coins de la planète. Assister à un concert de Christophe Maé, c’est un peu comme si on faisait le tour du monde en musique en une soirée. On voyage de Cuba à New York en passant par la Jamaïque et ses couleurs reggae et on termine en Afrique noire avec les nombreuses interventions du talentueux guitariste togolais Amen Viana. Soucieux de mettre en évidence ses musiciens, Christophe Maé est d’une grande générosité et une véritable complicité transparait entre le chanteur et ses musiciens. Moment magique en fin de soirée quand Christophe demande après un décompte de tendre les lampes de poche des portables vers le ciel… Le rendu est extra !
La soirée se termine avec Awissa, un groupe de cover déjanté reprenant essentiellement les grands tubes de chanson française des années 80 à nos jours.