La Bronze est une artiste pluridisciplinaire originaire de Montréal qui s’est illustrée avec sa pop-électro et a séduit la francophonie avec sa bouleversante reprise de “Formidable” de Stromae en arabe.
La chanteuse, de son vrai nom, Nadia Essadiqi, nous présente son nouvel album intitulé “Vis-moi”. Un album qu’elle décrit comme “lumineux, vrai et fictif”. Elle nous en parle dans cette interview accordée à Concert Mag.
Concert Mag : Pourquoi ce titre “Vis-moi” ?
La Bronze : C’était une volonté de laisser quelque-chose de plus grand, prendre le relais, le contrôle de ma vie pour lâcher prise.
Quels sont les thèmes que vous vouliez mettre en avant et qui vous tenaient à cœur pour cet album ?
Chaque chanson comporte un thème bien précis. Les chansons parlent beaucoup de liberté, de racisme, du regard des autres…
Vous vous êtes aussi inspirées de choses personnelles que vous avez vécues ?
Entre autres. Des choses que j’ai vécue mais que j’ai observée aussi autour de moi.
Un titre est sorti avant les autres en clip c’est “L’habitude de mourir”. Un autre clip est sorti entre temps c’est “Briller”. Quels ont été les retours ?
Les gens ont été très touchés par ces titres. Ils m’ont dit qu’ils se reconnaissaient dans ces chansons et dans ce que je racontais.
Si vous deviez définir l’album en quelques adjectifs, vous diriez quoi ?
C’est un album qui est introspectif, lumineux, vrai, foisonnant, fictif et intime.
Comment vous définiriez votre évolution artistique depuis votre reprise en arabe du titre “Formidable” de Stromae ?
J’ai énormément évolué. J’ai fait beaucoup de tournées à travers le monde. J’ai rencontré beaucoup de gens et fait beaucoup de collaborations… J’ai l’impression d’avoir énormément grandi ! Autant en tant qu’artiste que femme. Je compte continuer à donner le meilleur de moi-même.
Vous êtes chanteuse mais aussi animatrice et actrice. Avez-vous d’autres projets en parallèle de la musique ?
Oui absolument ! Je vais jouer dans un court-métrage qui démystifie le monde des travailleuses du sexe. Ça consiste à montrer les travailleuses du sexe sous un angle qui n’est pas celui de la victime mais plutôt de la femme qui a le pouvoir sur son corps. Je vais jouer le rôle principal.
Photos : Adrian Villagomez.