Pendant que certains Ă©coutaient The Beatles, The Rolling Stones ou Pink Floyd, dâautres surfaient sur la vague avec The Beach Boys. Et ils Ă©taient encore nombreux au rdv jeudi dernier Ă lâOlympia (27 juin 2019). Le public nâa pas hĂ©sitĂ© Ă sortir en masse les tenues aux couleurs claires et les chemises Ă fleurs pour venir honorer les titres mythiques du groupe. Les harmonies vocales qui les ont fait connaĂźtre Ă©taient bien lĂ tout comme ce style sâinspirant du rock ‘n’ roll et du doo-wop.
Au dĂ©but, le groupe Ă©tait composĂ© de trois frĂšres Wilson â Brian, Carl et Dennis â ainsi que leur cousin Mike Love et un ami de Brian, Al Jardine. Puis au fil du temps sa composition a Ă©voluĂ© et depuis son retour en 2012 ses vibes sont incarnĂ©es par Brian Wilson (chants, piano, basse), Al Jardine (guitare rythmique) ; Mike Love (chant), David Marks (guitare, chants) et Bruce Johnston (chant, clavier).
Surfinâ leur premier titre sort en 45 tours en dĂ©cembre 1961 et leur permet de signer chez Capitol Records. Sâen suit un grand nombre dâautres albums inscrits dans diffĂ©rentes Ăšres. Parmi eux : en 1962 Surfinâ Safari, en 1963 SurfinâUSA et All Summer Long contenant le cĂ©lĂšbre « I Get Around ». Cette liste continue de sâallonger jusquâen 1965 pour un total de 10 albums.
Un revirement a alors lieu dans le style sous lâimpulsion de Bryan Wilson qui gĂ©nĂšre notamment une vĂ©ritable bombe sonore : Pet Sounds que mĂȘme Paul McCartney (pourtant membre du groupe rival des Beach Boys) saluera. Le succĂšs est tel que les Beach Boys sont dĂ©signĂ©s groupe de lâannĂ©e par la presse musicale dĂ©trĂŽnant les Beatles le temps dâune annĂ©e (ils ont Ă©tĂ© tenant de la distinction les autres de 1963 Ă 1970). Fin 1966 sort aussi le titre « Good Vibrations » qui donne sa bande originale au film Cocktail avec Tom Cruise.
A partir de 1968, Carl Wilson prend la tĂȘte du groupe et s’assure de la production. L’absence de Brian (faisant face Ă des dĂ©mons dans sa vie personnelle et ayant du mal Ă se remettre de lâavortement de Smile un album orientĂ© pop qui devait sortir en 1966) ne pose pas de problĂšmes sur scĂšne puisqu’il y est rĂ©guliĂšrement remplacĂ© depuis 1965, d’abord par Glen Campbell puis bientĂŽt par Bruce Johnston. Il ne reviendra quâen 1976.
Les annĂ©es 80 et 90 ont Ă©tĂ© plus creuses pour le groupe. Câest en 2012 quâil revient dans sa composition actuelle avec la chanson « That’s Why God Made The Radio » et lâalbum du mĂȘme nom.
Autant de titres qui ont su faire rĂ©sonner avec brio les murs de lâOlympia.