Photographe de concerts et de spectacles en général. Plutôt électro, pop, rock et jazz.
Intérêt également pour la photographie d'architecture, le corporate, le reportage et l'événementiel : http://www.flosortelle.com
3ème et dernier jour de festival pour cette édition 2018 et je commence par le concert de L’impératrice.
L’impératrice est un groupe de 6 musiciens : 5 garçons (basse / guitare, batterie / de nombreux synthés) et la chanteuse Flore Benguigui. Ils ont sorti un premier album “Matahari”. Sur scène, ils sont un peu en retrait et c’est dommage car les titres sont envoutants et sensuels, la voix de Flore cristalline. Une belle ambiance pop, disco, funk, typique french touch.
Puis Juliette Armanet arrive sur la scène Paris, vêtue d’un costume gris pailleté un peu kitch et portant des lunettes de soleil. Une fois assise derrière son piano, elle commence à chanter ses titres, déjà presque tous connus : “l’indien”, “l’amour en solitaire”…
On a du mal à ne pas voir Véronique Samson mais elle est un poil plus moderne avec ses arrangements et des textes plus décalés.
C’est ensuite l’heure de la traditionnelle Color Party et les photographes sont invités à monter sur la scène pour immortaliser cette tradition.
Les animateurs sont là pour chauffer le public, Claudia Tagbo, Antoine de Caunes, Maietena Biraben et Luc Barruet le fondateur du festival, tous vêtus de tenues plastiques pour se protéger de la fameuse poudre colorée. Le public peut enfin lâcher les sachets de poudre colorée vert, jaune, rose, bleu et une ambiance de folie, de couleurs, de danse et de chant envahie l’hippodrome. C’est impressionnant à voir depuis la scène. Un moment magique !
Il est ensuite temps de retrouver The Kills sur la scène Bagatelle. The Kills est un groupe de rock indépendant formé par la chanteuse américaine Alison Mosshart et le guitariste anglais Jamie Hince. Des influences à la PJ Harvey ou The Velvet Underground, des allures de dandy punk et sexy, des mélodies entêtantes, ils créent à la fois une ambiance minimaliste et puissante musicalement. On se laisse vite prendre à leur ambiance et leur côté un peu provoc’. Du très bon rock ! Mon coup de coeur de la journée.
Puis Clara Luciani fait son entrée sur la scène Domino. Découverte chez La Femme, Clara Luciani a ensuite sorti son album « Sainte-Victoire ».
Un regard profond mais une personnalité encore un peu timide sur scène, du moins au début, car l’accueil est plutôt chaleureux, le concert se passe plus détendu et à la fin tout le monde chante son premier titre connu La Grenade que vous avez surement déjà entendu : “Hé toi/Qu’est-ce que tu regardes ?/ T’as jamais vu une femme qui se bat ? et un refrain entêtant Prends garde/Sous mon sein la grenade”.
Une espèce de Françoise Hardy des temps modernes mais plus revendicatrice malgré tout.
Je terminerai ces 3 jours par le concert du légendaire groupe de rap marseillais IAM sur la scène Paris.
Les marseillais débarquent à Solidays pour les 20 ans de l’École du micro d’argent. Un double anniversaire donc avec les 20 ans du festival.
Portant un masque d’acier et un habit noir à capuche, les pharaons, tout comme Shakaponk la veille, ont sorti la grosse artillerie avec un décor et des effets visuels de fou.
Des titres connus de tous : “L’école du micro d’argent”,”Petit frère” ou “Demain, c’est loin”, des thème sur l’injustice sociale toujours d’actualité. Grosse ambiance pour ce dernier concert !
C’était donc une folle ambiance et une programmation éclectique durant ces 3 jours de festival dans un bel esprit de solidarité.
Merci Luc Barruet, merci les 2 400 bénévoles et merci les artistes !